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De nouveaux bénéficiaires du programme de filets sociaux « JIGISEMEJIRI » reçoivent leurs cartes
L’Union Technique de la Mutualité Malienne (UTM) et le Programme des transferts sociaux Jigisèmèjiri (littéralement : l’arbre de l’espoir) ont procédé ce 16 février 2018, à la remise des cartes mutualistes à 563 ménages bénéficiaires de ce programme en Commune 3 du District de Bamako, pour 1 881 bénéficiaires. Ces bénéficiaires ont adhéré à la Mutuelle Interprofessionnelle du Mali (MIPROMA), qui diffuse l’Assurance Maladie Volontaire (AMV) de l’UTM. C’est la première phase de ce partenariat qui concerne le District de Bamako et la région de Sikasso. En tout, 4 702 adhérents pour 11 042 bénéficiaires sont répartis entre les deux zones seront enregistrés.
Cette action est le fruit d’un partenariat fécond entre trois (3) structures travaillant sous la tutelle du Département de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, pour permettre aux populations les plus « pauvres et/ou indigentes » du pays de bénéficier d’un dispositif de protection sociale.
Les bénéficiaires du Programme bénéficient pendant dans trente-six (36) mois de transferts monétaires trimestriels et sont inscrits par la même occasion au Régime d’Assistance Médicale (RAMED). Les ménages concernés ont fini avec le transfert et sont accompagnés par le dispositif de CASH TRANFERT de Jigisèmejiri, pour la réalisation des activités génératrices de revenus (AGR). L’adhésion à l’Assurance Maladie Volontaire de la mutualité malienne participe de cette stratégie de renforcement de la résilience des populations concernées. Leur adhésion à l’AMV à travers la MIPROMA est un accompagnement, pour éviter que les ressources mises à leur disposition, ne soient englouties dans les dépenses de santé, à travers le paiement direct des soins.
Tout ceci s’intègre à un dispositif global que le gouvernement a mis en place dans le cadre de l’extension progressive de la couverture maladie, à travers un Régime d’Assurance Maladie Universelle. Ces nouveaux mutualistes bénéficieront également du cofinancement de leurs cotisations à hauteur de 50% ; dispositif mis en place également par le gouvernement du Mali depuis 2011, afin d’offrir une couverture sanitaire aux populations des secteurs informel et agricole, qui sont des cibles des mutuelles de santé, dans l’agencement du RAMU.

Une telle articulation entre différentes structures qui travaillent pour les mêmes objectifs : faciliter les conditions de vie et d’existence pour les populations ne disposant d’aucune couverture en matière de protection sociale, est la chose la plus efficiente qui soit. D’autres phases vont certainement suivre celle-ci. Le souci est que toutes les populations cibles, après la couverture du RAMED et du CASH TRANSFERT, intègrent un mécanisme pérenne leur garantissant une assurance maladie, gage du renforcement du capital humain d’une population qui contribue durablement à la constitution de la richesse nationale. M. Valère PIHOUN-KOFFI